Afficher On pense avec les pieds sur une carte plus grande

samedi 30 mai 2020

Habitants du marais

Petites balades dans le Grésivaudan aujourd'hui, pour aller voir les habitants des zones humides. C'est d'abord une série de cris incessants qui m'alertent : il y a du petit Pic épeiche qui réclame à manger. Et hop! loge trouvée, nourrissage très régulier de la part des deux parents. Un régal. 

Loge trouvée
Nourri par le père
Et par la mère
ça arrive

Sinon, au cours du tour du marais, un joli Pie-grièche écorcheur se montre. C'est fou cet oiseau, jamais je ne l'ai repéré ou presque, et maintenant, j'en vois tout le temps. On voit ce qu'on cherche et pour chercher, il faut connaître. Un chevreuil est encore plus discret, mais je vois des oreilles dépasser dans un champ. Il finira par disparaître complètement après quelques bonds. 

Chevreuil
Pie-grièche écorcheur

Et puis, il y en a un qui commence à m'agacer, c'est le Loriot qui chante à n'en plus finir, en donnant l'impression de nous tourner autour systématiquement, sans jamais se faire remarquer. Ou alors, trop tard évidemment, en passant d'un bosquet à un autre. Même de la maison, nous l'entendons tous les jours, jamais vu. Très difficiles également à capturer en image : les libellules. Très difficiles aussi à déterminer, c'est en cours de vérification. 







vendredi 29 mai 2020

Granier sud

Monter au Granier, c'est au moins une fois dans l'année. Montée depuis Bellecombe par le Pas de Bellecombe, qui a beau être certainement de plus en plus emprunté (en tout cas encore re-balisé depuis l'an dernier?), il reste pas mal d'arbres en travers du chemin. Mais c'est une montée agréable, à l'ombre, avec un peu de rochers à gravir. 

Vue vers Belledonne
Et boum!
Un coup à droite, un coup à gauche

Débouchant sur le plateau, je ne prends pas la direction du Nord, mais je file vers le Sud, où je n'ai jamais mis les pieds. J'avais initialement l'idée de descendre à la Balme pour remonter ensuite, mais bon... on fera les accès Ouest plus tard. 

Lui, il supervise
Et lui, il rase les murs

Un chamois, quelques bouquetins, des marmottes qui se font plus entendre qu'elles ne se montrent, voilà pour l'essentiel. Descente ensuite par la Pas des barres pour un pique-nique à la porte de l'Alpette. De là, j'entends quelqu'un à moitié paniquer, se trouvant quelque peu bloqué, avec une haute marche à passer sur un rocher qui glisse... Même avec les barres, ça reste délicat et peut-être surtout impressionnant quand on n'a pas l'habitude, et il peut être plus sage de rester à l'Alpette. Bon, l'arrivée du randonneur suivant l'aidera à passer sans encombres finalement. 

Cascade sur le Cernon
Céphalanthère pâle

De retour, je vais quand même marcher jusqu'au Lac noir, à cause de satanées libellules indéterminées. Je ne retrouve pas celles restées inconnues hier, mais je trouve cette Ischnure naine :

Ischnure naine

mercredi 27 mai 2020

Hermine versus Belette

Petit récapitulatif des critères pour distinguer une Hermine d'une Belette. On trouve souvent ce qu'on cherche, à savoir que ce qu'on ne cherche pas, on ne le trouve généralement pas. J'étais persuadé, lundi, d'observer une hermine. Ce n'est qu'en regardant les différences entre les deux individus, après publication de mon article, que je me suis rendu compte que l'une des deux était une belette. Dans mon esprit, on ne trouvait les Belettes qu'en plaine, et jamais au-delà de 1000m. D'ailleurs, on lit encore ça un peu partout, de même que le fait que les Belettes gardent le même pelage toute l'année.

Or, certaines belettes deviennent blanches elles aussi, mais toutes blanches, notamment dans le nord de l'Europe. Et, donc, on peut les retrouver en montagne. 

Voilà de quoi faire tomber quelques œillères. Je ferai plus attention la prochaine fois. Cela dit, il reste de toute façon bien difficile de les différencier sur le terrain. Tentons de synthétiser les critères :


Prospection Tarier des prés

Deuxième prospection Tarier des prés, cette fois-ci du côté de Saint-Jean-de-Belleville. Je n'ai jamais mis les pieds là-bas. Le Plan Lombardie sera le terrain d'exploration du jour. Pas mal de Tariers, une bonne dizaine, et puis également des Pie-grièches écorcheurs, Bruant jaune, etc. 

Le vallon dans le prolongement du Plan Lombardie
Pie-grièche écorcheur
Chardonneret élégant
Jeune Buse variable
Une belle couverture d'orties
Les Tariers des prés :



Vers 11h30, un "énorme machin dans le ciel", comme dira un promeneur, passe. C'est un Gypaète, 2e année, qui parcourent décidément beaucoup de terrain en ce moment : ils sont partout. 

Gypaète barbu
C'est sûr, il est grand

Quelques orchidées également, sur le retour : 


mardi 26 mai 2020

Oiseaux et orchidées

Aujourd'hui, je pars pour une journée plus calme avec quelques observations ornitho le matin, et orchidées l'après-midi.


Le Bihoreau gris prend la pause, 2 Martins-pêcheurs passent mais trop vite, le vent souffle très fort et je ne m'attarde pas. Je vais m'abriter, tout à fait relativement, à l'observatoire, et un Renard se faufile entre les roseaux. Notamment... Voilà pour le matin.

Bihoreau gris
Tout jeune lapin
Ouh je vais aller en croquer un ou deux là-bas...

L'après-midi autour du Granier pour trouver des orchidées. Pas mal d'espèces différentes, et en montant, 6 Vautours fauve qui survolent les pentes... 

Céphalanthère pâle
Néottie nid-d'oiseau
Platanthère à deux feuilles
Orchis tacheté?
Ophrys mouche
Céphalanthère à longues feuilles
Orchis pourpre
En gros plan
Sabots de Vénus
Orchis brûlé
Idem
Ophrys verdissant? ou petite araignée?
Ophrys mouche
Ophrys petite araignée
Orchis moucheron
Et enfin : Orchis homme pendu