Quelques orchidées encore

Quelques explorations Orchidées pour aujourd'hui, bien guidé il faut dire, mais enfin dans un rayon de quelques centaines de mètres, c'est là que j'avais de toute façon prévu de chercher. Cela dit, quand on cherche une aiguille dans une botte de foin, une localisation aide grandement! D'abord, à domicile ou presque, la Goodyère rampante. Je me doutais bien qu'il pouvait y en avoir, mais bon... Je ne m'étais jusqu'à cette année pas vraiment penché sur cette espèce. Et donc, je ne l'avais pas encore cherchée. C'est ballot parce que ce site, j'y passe tous les ans pour les Sabots de Vénus en mai. Mais en juillet, c'est d'autres trésors qu'on y trouve, et en particulier donc, la Goodyère rampante, minuscule orchidée qu'on écraserait volontiers sans jamais s'en rendre compte. 

Gooyera repans

Mais pas que : des centaines voire des milliers d'Epipactis palustris dans la tourbière. Évidemment! quel imbécile... je n'y avais jamais pensé à revenir ici en juillet. Bref! Superbe... Et puis, plus loin, dans le Vercors, c'est une orchidée "légendaire" que je vais chercher : Epipogon sans feuille. Orchidée non chlorophyllienne malgré tout assez rare et très localisée. Tout à fait surprenante... 

 

Epipogon aphyllum dans son environnement

Epipogon aphyllum

Plus de détails sur les espèces découvertes cette année plus tard dans l'été si j'ai le temps! En attendant, juste quelques photos à se mettre sous la dent. 

Epipactis palustris

Prespection Gypaète barbu

 

Un couple de Gypaète barbus est suspecté depuis plusieurs années sur Valloire, sans jamais qu'aucune preuve de reproduction n'ait été découverte. C'est pourtant pas faute d'avoir cherché, de nombreux observateurs et observatrices de la LPO ou non, s'activant. J'ai fait une petite cartographie des observations, et ça devrait permettre d'orienter les recherches pour la prochaine saison qui démarrera cet automne. En attendant, le mois de juillet peut encore être pertinent car l'éventuel gypaéton peut prendre ses premiers vols, accompagné éventuellement d'un ou de ses deux parents, et ce non loin, potentiellement, de l'aire. Ce type d'observation ne serait donc certainement pas une preuve, mais le meilleur indice trouvé à ce jour... 

Alors hier, bénéficiant finalement d'un petit créneau, je suis allé prospecter là où il manquait cruellement d'informations. Rien rien rien du tout pendant des heures, et puis vers 11h, ça a commencé à s'agiter un peu (corvidés, faucon crécerelle, puis vautours fauve). Scruté toutes les falaises aux jumelles toute la matinée, rien vu! Et juste vers midi, paf! Un Gypaète adulte qui arrive par-dessus un talus, en vol rasant juste au-dessus du versant, il me survole, et file derrière un autre talus. Je ne le reverrai pas! 

Alors c'est bien gentil, mais ça n'aide pas beaucoup beaucoup. C'est un adulte, donc c'est un bon signe. Mais aucun indice de territorialité, juste un passage... 

Bon, il y avait quelques petits passereaux également, les marmottons sont sortis, et pas mal de jolies fleurs... 

Quelques photos de cet hiver

 Etrange météo décidement qui ferait vraiment penser que nous sommes au mois de novembre. On en est presque étonné de voir en Savoie un Blongios nain? Que fait-il ici à cette saison? Et les nourrissages des petits passereaux? C'est pas l'été normalement? Bon... On n'y comprend plus rien. 

En tout cas, le Martin-pêcheur est là, et ça faisait bien longtemps...