Afficher On pense avec les pieds sur une carte plus grande

samedi 28 novembre 2020

Libéré...

 ... ou presque. Disons que j'ai pu traverser le ruisseau aujourd'hui, franchir cette limite de 1km, et passer côté Savoie! Extraordinaire... Côté Savoie où le Préfet (sur lui la Paix) a cru pertinent de rendre obligatoire le port du masque partout en extérieur. Extraordinaire! On vit une époque formidable comme disait l'autre...


Bref, à peu près les mêmes protagonistes d'un côté que de l'autre : ces ahuris de volatiles ne respectent de toute façon ni les frontières ni les décrets gouvernementaux, et encore moins l'état d'urgence permanent. 







Et une première photo (c'est fou d'ailleurs) d'un Pic vert. Bien ratée, au dernier moment, mais enfin tant pis :




vendredi 27 novembre 2020

Le dur métier d'Epervier

 Toujours pas de Pie-grièche grise à l'horizon. Mais un Epervier à se mettre sous l'objectif. Ce sont les Etourneaux qui l'ont repéré et vivement dénoncé à grands cris. Voilà notre Epervier qui part bredouille se percher plus loin, d'où il est délogé manu militari par un Geai des chênes. C'est dur, la vie d'Epervier...






mercredi 25 novembre 2020

En voie de libération

Notre bon souverain a décidé de multiplier notre liberté par 20, géographiquement, et par 3, temporellement. N'est-ce pas extraordinaire? Si, c'est extraordinaire. Autant le premier confinement était arrivé certainement dans un bon timing, d'un point de vue communication politique, puisqu'il est intervenu juste avant l'atteinte du plateau, permettant de laisser croire que c'est grâce à lui que la courbe s'est inversée ; autant celui-ci est parfaitement raté de ce point de vue (mais les Communicants parviendront à le faire croire quand même). Le plateau du R0 a été atteint le 22/10, le plateau de l'incidence le 28/10. Le confinement a été décidé après ces dates, et son effet (tout éventuel) ne peut se constater qu'environ 3 semaines plus tard c'est-à-dire à partir du 20/11. Imaginer que le confinement est responsable de la chute de la dynamique épidémique relève donc de la pure et simple blague. D'ailleurs, imaginer que nos comportements, induits par la coercition, sont responsables de la baisse épidémique, cela implique que nos comportements étaient également responsables de la hausse épidémique à partir du 1er octobre : nous attendons donc qu'on nous explique ce qui est passé par la tête de tous les Européens à cette date là. Tous les pays d'Europe ont-ils, concomitamment, abandonné le lavage des mains, ont-ils déferlé le même jour non masqués dans les restaurants, ont-ils organisé des fêtes familiales partout en même temps ? Ceci est parfaitement ridicule, mais c'est pourtant ce discours-là que nous avons accepté comme justification du confinement, justification également appuyée par une projection délirante (il n'y a pas d'autre mots) prévoyant "400 000 morts si nous ne faisons rien" (et pourquoi pas 400 millions?).

Donc, il est clair que la dynamique épidémique dépend de facteurs bien plus conséquents et naturels (la température, par exemple) que les réponses politiques marginales mises en place. Jean-François Toussaint l'a d'ailleurs bien mis en évidence dans une étude récente. Penser que ce confinement a pu avoir un effet relève de la pensée magique (à moins qu'on ne prouve que les mesures sanitaires peuvent avoir un effet rétroactif sur la transmission des virus, mais on a le temps de voir venir). Malheureusement, une grande partie du monde scientifique actuel valide ce schéma de pensée moralisateur, ne se distinguant pas des organisateurs médiévaux de processions religieuses : vu que les épidémies font quasiment toujours une courbe en cloche, il suffit d'attendre le plateau, d'organiser une procession religieuse, un confinement ou même un tournoi de belote à ce moment-là, et hop! quelques temps après, on est passé de l'autre côté, et on peut affirmer que c'est grâce au tournoi de belote... Cela semble marcher d'autant mieux si, durant la phase de montée épidémique, on met en avant des prédictions apocalyptiques...


Bref! En attendant de retrouver un semblant de liberté de déplacement, quelques photos dans le rayon de 1km encore. 

Pouillot sortant du bain

Je l'ai cru parti, le Busard Saint-Martin mâle est toujours là

Un bel épervier

Ver de terre (populace) dans les griffes du Faucon (gouvernement)

Buse variable

Bécassine des marais, apparemment installée, 2e vue en quelques semaines

Pas toujours besoin d'un corvidé pour se chamailler



dimanche 22 novembre 2020

Et de trois Busards Saint-Martin

 Petit tour de 1 km quotidien, c'est la liberté laissée en Absurdistan en 2020. Certains rayons de 1km sont sans doute plus agréables à parcourir que d'autres. Nous, nous avons la chance d'y rencontrer pas mal d'oiseaux. Et aujourd'hui, c'est un troisième Busard Saint-Martin qui a rejoint les deux précédemment identifiés.

Troisième larron


Et un Faucon crécerelle bien coopératif aujourd'hui : 

Faucon crécerelle

Qu'est-ce qu'il veut celui-là?


Toujours de gros problèmes entre corvidés et rapaces, même si les rapaces changent : 



Encore un doute sur l'identité de ce Bruant :





samedi 21 novembre 2020

La pie-grièche grise est demandée

 

 

Un piano, une contrebasse et un trombone, et voilà comment on lance gaiement une journée... Count Basie et son Good time blues revient souvent à la même époque, d'ailleurs, c'est étonnant... C'est comme ça!

 

Faucon pèlerin

Busard Saint-Martin et Corneille noire

Buse variable et Busard Saint-Martin

Busard Saint-Martin


Bref, ces derniers jours, recherche infructueuse d'une Pie-grièche grise, mais je n'abandonne pas pour autant, je l'aurai. Sinon, les habitués de la plaine eux, sont bel et bien au rendez-vous. En plus, deux Faucons pèlerins, un adulte et un jeune, dans le ciel ces jours-ci. Et puis, des Bruants zizis tiens...

Les mal-aimés Étourneaux sansonnets

En troupes

Bruant zizi

Tarier pâtre



lundi 16 novembre 2020

Le Busard Saint-Martin

 

Busard Saint-Martin mâle

 

Deux individus Busard Saint-Martin repérés il y a quelques jours, mais pas revus depuis. Et hier, les revoilà. Je repère déjà la femelle, mais qui ira se cacher je ne sais trop où ; puis le mâle, qui lui sera très actif en chasse, qui finira par s'avérer fructueuse. C'est l'occasion de faire un petit peu mieux niveau photo pour ce bien joli rapace. 

Juste les ailes qui dépassent

 

En chasse :




Capture d'un micro-mammifère


En vol :




La femelle :



Et un petit Faucon crécerelle :



jeudi 12 novembre 2020

Arrivée des Busards Saint-Martin

 Arrivée ou simple passage, avec le retour du vent du Nord, de Busards Saint-Martin dans la plaine. A vérifier demain, s'ils sont toujours là. Mais les Corneilles tentent de les bouter hors de la plaine, comme de toute façon tout individu ne portant pas de plumage tout noir.

Première photo, pas franchement une réussite mais bon... d'un BSM mâle

BSM en prise avec les Corneilles


Pas mal de Buses et de Faucons, encore... et des Alouettes dans les champs...

Petits passereaux des champs

Faucon crécerelle

Bruant

Buses

Buses

Buse



samedi 7 novembre 2020

Evénements de la plaine

 Toujours dans la plaine, la laisse de 1 km donne en effet l'occasion de l'arpenter une fois par jour, et d'y trouver parfois de jolies surprises. Dans un ciel très blanc, dû aux particules de sable d'Afrique du Nord en suspension avec ce vent du Sud.

Buse variable

Faucon crécerelle

Je ne m'attendais pas à voir s'envoler devant moi une Bécassine, qui, au premier abord, me paraissait avoir un bec bien court pour une B. des marais (et même sur photo), mais ça doit être une question de perspective, car la B. sourde est tout de même bien plus improbable, bien que pas impossible. Cela dit, celle-ci s'envole en criant, ce qui indiquerait plutôt une B. des marais qu'une B. sourde qui s'envole typiquement sans crier apparemment... Bon...

Bécassine




Bon, hormis cet oiseau-là, de nombreux combats opposant Crécerelles à Corneilles ont lieu, qui décidément ne tolèrent pas grand-monde après avoir bouté les Vanneaux huppés l'autre jour... 

3 contre 1

1 contre 1