Afficher On pense avec les pieds sur une carte plus grande

vendredi 31 juillet 2020

Petit point données faune

Voilà bientôt un an que je transmets mes données via l'application Naturalist. Cela permet de contribuer à la connaissance des espèces, mais cela permet aussi au contributeur de se former à leur reconnaissance. Non pas qu'on puisse y rentrer à peu près n'importe quoi et avoir des retours, ce n'est pas le travail des équipes de validation, et c'est au contributeur de s'assurer en premier lieu que ses données sont exactes ; et, justement, cela oblige à être méticuleux. Parfois, c'est bien difficile, et même après consultations d'avis ici ou là, il reste des incertitudes.


Au bout d'un an, ou presque, et avec quelques données éparses ces dernières années, j'en suis à près de 44 000 données transmises, concernant 340 espèces. Quel nombre impressionnant!... d'espèces que :
1/ j'ai croisées
2/ je sais identifier de vue ou à leurs cris/chants

Bon, en comparant ce chiffre avec le nombre d'espèces animales qu'on peut rencontrer en France, on relativise un peu, voire on apprend si besoin était l'humilité : environ 120 000 espèces. J'en suis à 0,28% des espèces animales du pays.



Petit tour d'horizon :


Mammifères



Rapaces


Nocturnes



Oiseaux d'eau



Quelques passereaux (je crois que j'en ai oublié dans la sélection)



Reptiles et amphibiens



Papillons



Odonates



Autres arthropodes









jeudi 30 juillet 2020

Trou de la Lune

Tentative d'échapper à la chaleur étouffante en bas. Retour en Maurienne, presque un an après, pour le même parcours autour du Trou de la Lune, histoire d'évaluer un petit peu mais tranquillement la condition physique.

Gypaète barbu

Vautour fauve

Montée raide dès le début, puis longue piste rébarbative mais au frais. Il reste pas mal d'orchidées là-haut : Epipactis pourpre-noirâtre, dont certaines bien claires, des Dactylorhizas du groupe maculata, et même quelques Listes ovales et une Platanthère. 

Moiré sylvicole (ou un autre Moiré)

Epipactis pourpre-noirâtre claire

Arrive ensuite le plateau qui accueille le GR5 en courbe de niveau vers les Refuges de la Dent Parrachée. Petite pause avec l'envol des vautours. Au moins 9 vautours fauve repérés, pas de moine, pas de gypa. Des chamois, en revanche. 2 dévalent la combe quand un parapente survole la zone. Je crois ensuite observer une attaque de loup, quand un patou s'énerve brusquement tout là-haut, faisant fuir un quadrupède : c'était finalement un chamois qui n'a pas plu au patou, il rejoint deux compères et ne se font pas prier pour décamper. Puis, je monte au trou dans la roche où j'avais pu observer l'an dernier un Tichodrome. Pas cette fois!

Fuite à l'arrivée d'un parapente

Lys martagon

Je prends le GR en balcon, et ne rate pas le Gypaète qui passe, fulgurant en profitant du vent assez violent tout d'un coup. Quelques crécerelles et une Bondrée sont là aussi. Et je plonge en forêt pour un long retour heureusement agrémenté de quelques torrents pour s'y rafraîchir.

Bondrée apivore

Faucon crécerelle

mercredi 29 juillet 2020

Quelques oiseaux

D'abord au petit matin, un jeune Bihoreau :

Bihoreau gris juvénile

Puis, d'autres :

Ils sont loin, très loin les Chevaliers guignettes, perchés
Le contraste d'une Tadorne casarca
Chevaliers de la table ronde
Et le tout petit...
Tiens! un Circaète

lundi 27 juillet 2020

Chaînon de Comborsier

Vraie journée de montagne aujourd'hui, avec une rando un peu plus longue et conséquente, et une traversée de chaînon hors sentier sympathique dans le Beaufortain.

Premier louzeur du jour, il y en aura beaucoup d'autres
Lac de la Tempête (le premier)

L'idée était aussi de chercher des vautours, surtout le matin, à l'éventuel décollage matinal depuis un dortoir, pour préparer le comptage du 22 août. Rien. R.A.S. Un vautour vers midi, il était déjà bien haut ; un autre vers 14h, annoncé par une marmotte, et puis voilà. 

Quelques orchidées, encore
Grenouille rousse ou agile ??

Le départ depuis la Grande Maison est facile, une piste presque plate pour se mettre dedans. Avant de monter vers le Col de Louze, et au détour d'un virage, me voilà pris en grippe par 3 (4?) patous. Un petit peu surpris, mais enfin je les gère. Ça devient un peu plus compliqué quand le berger se décide alors à ouvrir le parc, laissant le reste des chiens et donc le troupeau me venir droit dessus... Je contourne comme je peux ; et les chiens finissent par me laisser tranquille. 


Triton alpestre

Dans la montée, rien si ce n'est des Faucons crécerelles qui démarrent leur journée. Au Col de la Louze, la vue sur le Mont Blanc vaut la peine. Puis, direction les lacs de la Tempête. Au second, je monte un grand pierrier en direction d'un petit col non nommé, en plein milieu du chaînon de Comborsier. De là-haut, vue sur la Vanoise, puis, en montant encore un peu, sur la Pointe de Comborsier et sur les Ecrins. 

On file là-haut
Et voilà
Descente par l'autre versant

J'attends un peu, après le repas, l'arrivée de rapaces dans les airs. Pas grand chose si ce n'est un Circaète Jean-le-Blanc trop furtif. Je descends sur l'autre versant pour boucler la boucle en gagnant le petit lac parfaitement délaissé du Plan du jeu, terrain de jeu à égalité des Tritons et des Libellules

Aeschne grande immature
Agrions jouvencelles (?)
Leucorrhine douteuse
Lac du Plan du Jeu

La castor et le renard

La castor travaille. Il serait fort étonné d'être décrit aujourd'hui comme un ingénieur de l'environnement. C'est pourtant assez vrai, tant il est capable de façonner les paysages en bord de rivière. Enfin bon... il a construit un, deux, trois barrages. Loin certes des barrages géants de son confère nord-américain, mais tout de même, c'est du boulot. Et qui en profite? Lui, peut-être, mais pas que. C'est le renard qui se pointe hier soir, et emprunte le barrage pour traverser le ruisseau sans se mouiller les pieds. Non seulement le castor est un ingénieur bénévole, mais il ne pense pas non plus à installer un péage pour alimenter son compte dans un paradis fiscal. Il reste assez demeuré.




vendredi 24 juillet 2020

Après la pluie

Grands Cormorans pas partageurs - Milan noir


Après la pluie matinale, quelques petits jeunes se montrent : 

Rousserolle effarvatte
Rousserolle effarvatte
Nette rousse
Pie-grièche écorcheur



Un Milan noir est très fraîchement accueilli par les Grands Cormorans. Et j'observe pour la première fois, bien furtivement, des Chevaliers guignettes, photos juste pour identification. 

Chevaliers guignette - furtifs au loin en faible lumière...
Aigrette garzette

jeudi 23 juillet 2020

Lac de la Sitre

Je traverse l'Isère aujourd'hui, pour un retour aux lacs de Belledonne. Celui de la Sitre, tout petit, bien joli dans son entonnoir, et surtout largement délaissé au profit notamment du Lac du Crozet voisin.


Le Lac fermant son entonnoir
Lac de la Sitre
Au-dessus : le Col du loup
Il reste des Platanthères