Afficher On pense avec les pieds sur une carte plus grande

lundi 22 octobre 2018

Le plus Beaufortain

Il fait toujours beau, mais la pollution est toujours aussi magnifique. Il faut grimper pour y échapper un peu. Nous partons donc vers le Cormet d'Arêches, où je n'ai encore jamais mis les pieds. 

Mont Coin à gauche
Grand Mont, lac de Saint-Guérin

Repère géodésique
La montée par la piste nous permet de découvrir encore une autre facette de ce massif. Pour ce qui est des paysages, pas loin pas loin d'être mon préféré. Étonnant!

Croix du Berger
En montant, regard arrière

Du parking, le Mont Coin se montre là bien en évidence! Ce n'est pas le seul, m'enfin c'est là que nous allons. Alors nous y allons. Les herbes sont jaunes, les myrtilles voient leur rouge pâlir, la lumière matinale automnale fait le reste. Un renard a semble-t-il mangé des airelles. S'il fallait un bémol il serait là : bien peu de faune sauvage, à la différence de vallées plus encaissées et protégées par ailleurs dans le massif. Mais... au tout petit matin, y aurait bien des chances de voir gambader goupil. Entre autres.

Reflets
Première vue sur la Pierra Menta par-delà le Col du Coin

Bon... nous montons, par le sentier le plus direct. La croix du Berger, de minuscules lacs ou gouilles, le plan des marmottes. Tiens, en voilà justement une, bien ralentie, qui a tout de même sorti le museau. Et la dernière pente...

Vue au nord
Zoom sur le Mont-Blanc

Là-haut, le panorama est splendide, avec le Mont Blanc droit devant, les Aravis à gauche, le Beaufortain à droite. Derrière, Vanoise, Ecrins, Lauzière. Rien à dire. Ou plutôt si : la Pierra Menta, d'ici, ne se détache pas vraiment, surtout ombragée en matinée, et n'offre pas tout ce dont elle est capable. On s'en remettra, mais enfin un couple de randonneurs arrivés après nous ne l'avaient même pas trouvée! 

Descente vers le Col du Coin, une autre fois...
Il est beaufortain

Nous regagnons le parking par la piste, zappant la descente directe vers le Col du Coin, qui semble un peu périlleuse et que je viendrai explorer une autre fois. Le retour face au Crêt du Rey, notamment, me pousse à imaginer quelques jours à passer en montagne avec une sorte de quartier général au Cormet d'Arêches... Y a de quoi faire!

Cret du Rey
Route pour la Vanoise

samedi 20 octobre 2018

Automne au col du Frêne






Quelques pas en forêt pour les couleurs d'automne, et pour tenter de passer au-dessus de la pollution dans la vallée.

Sauterelle
Témoin de Jehovah
Magnifique pollution
Dent d'Arclusaz


jeudi 4 octobre 2018

Le Pinet depuis les Varvats

Retour en Chartreuse aujourd'hui, pour une jolie boucle au départ des Varvats vers le Pinet en passant par le vallon de Pratcel à l'aller, et les crêtes sud du Pinet au retour (suivre les points bleus peut s'avérer utile).

Vers le vallon de Pratcel
Le Granier automnal

Plusieurs vues sur l'impressionnant sangle qui passe en contrebas de la crête : pas sûr de pouvoir un jour emprunter un tel chemin!

Gambade
Vue sur Belledonne

En attendant, pour aujourd'hui, je rencontre très peu de monde, mais des écureuils, des chamois, des bouquetins, et des marmottes qui profitent du soleil encore.

La Chartreuse
Préparation pour l'hiver
Supermarché pour superprédateur

Au retour, les couleurs de l'automne en mettent plein les yeux.


Au-dessus du vallon de Pratcel
Il m'a vu avant moi

mercredi 3 octobre 2018

Cascade de l'oursière

Changement d'ambiance, aujourd'hui, avec la forêt, l'humidité, les champignons, les cascades. C'est Belledonne, et la courte balade vers la cascade de l'oursière.



Cascade de l'oursière




Lichen jaune fluo

mardi 2 octobre 2018

Le lac de Peyre

Aujourd'hui, c'est le Bargy. C'est un peu loin de la maison, mais ça nous changera aussi, et j'ai une idée en tête... 

L'attraction du jour

Peu après le départ

Le Lac de Peyre semble tout indiqué avec son départ du Col de la Colombière (1613m) pour arriver à 2108m. Dans les cordes. Il y aura lac et panorama. La randonnée est connue pour ses bouquetins, mais ils ont été en grande partie décimés par les autorités compétentes (pléonasme). Et c'est ainsi qu'Allah est grand. 

Vue arrière

Gypaète juvénile
Nous prenons le départ, par un grand froid. Gants, bonnet, et on attaque les pentes saupoudrées de neige. Il vaudrait mieux que le Soleil l'emporte sur les nuages... A peine partis, deux rapaces, grands, se font remarquer. L'un des deux au moins est un gypaète juvénile. Et c'est une bonne nouvelle. 


Déjà bien contents, nous poursuivons. Et là : "Whaou!". Un gypa vient de nous raser de près : magnifique. Elle était là, l'idée : pouvoir l'observer. A partir de là, la montée va être fortement ralentie par les recherches et observations.



Qu'en penses-tu?

Les brebis se font entendre, là-haut, et les corbeaux, plus bas, aussi, mais nous ne les voyons pas encore. Et un géant passe : vautour fauve. Le voilà qui se pose. A proximité de corbeaux de plus en plus bruyants. Une brebis est d'ailleurs là. Il s'avérera que, son petit mort dans le pierrier, elle regarde impuissante les charognards en faire leur repas ; elle parviendra à les chasser momentanément, mais... 
La brebis et les charognards

Lac de Peyre, Pointe Blanche

Car en plus des corbeaux, c'est une demi-douzaine de vautours qui sont arrivés. Ainsi va la vie. Bon. Le gypaète lui, n'a rien manqué de la scène, et se doute qu'il y aura des restes pour lui bientôt. Le voilà qui passe et repasse, faisant à chaque fois notre joie. 

Sauvages


Vautour fauve montrant de quel bois il se chauffe

Nous allons donc mettre 3 heures à monter au lac. C'est ce que le gypaète connaît quelques mésaventures, pourchassé par les corbeaux. Les vautours se mettent en spirale, en arrivant de nulle part ils seront au moins 19 au climax de leur danse. 
Gypa pourchassé par un corbeau
Debout dans le ciel - mais le corbeau n'abandonnera pas

Lac de Peyre

Au Lac de Peyres, nous prenons notre repas à nous. Les chocards font leur apparition... La vue sur les Aravis au-delà du lac est superbe. Le Mont Blanc restera planqué. La Pointe Blanche se reflète joliment dans le lac.
Vautour fauve

Les Aravis

Je monte vite fait sur la crête à proximité de la Pointe de Balafrasse. La neige a rendu la fin du parcours et l'arête extrêmement glissante. Comme elle est très étroite, pas question de prendre de risques, et je retourne au lac. De là-haut, la vue sur le Léman, le Jura, et plus proche le plateau de Cenise et les Rochers de Leschaux, était magnifique. 

La crête jusqu'au Col de Balafrasse

Durant la descente, de temps en temps un vautour, mais surtout le gypaète qui continue d'amuser la galerie. Quelle magnifique observation ! Le voir voler contre les falaises toute la journée a été un enchantement... 

Cenise, Leschaux, Solaison, et au fond : Léman, Jura

Plus bas, une marmotte est sortie dans les blocs rocheux. Bientôt, elle tirera les rideaux.

Poule
Légère différence de tailles

Pointe du Midi
Descente