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lundi 18 novembre 2019

Heures et heurs d'affût

De nouveau un affût plongeurs, avant peut-être de profiter des  prochains jours de beau temps en montagne.

Arrivée du cincle plongeur

Il faut passer du temps sur le terrain pour connaître les espèces en question, et aussi, évidemment, pour augmenter les chances de les observer. Des heures et des heures. Parfois, on passe plusieurs heures et il "ne se passe rien". En réalité il ne se passe jamais rien, mais tout dépend de ce à quoi on prête attention. 

Tranquille quand la buse est partie

Par exemple, on peut distinguer un concert de pinsons du nord parmi un brouhaha de sons divers et variés. Ou alors, on peut apercevoir un rapace qui remonte le ruisseau et, au dernier moment, entendre les cris-panique du cincle plongeur qu'on n'avait pas vu mais qui fuit à toutes enjambées, si l'on peut dire, ou peut-être plutôt ventre à terre mais ça ne marche pas non plus, remontant en tout cas le même ruisseau exactement sous le rapace, pendant qu'un pic noir crie à gorge déployée. Le rapace qui viendra se poser sur l'arbre en face était une buse variable. Pas le temps de la photographier.

Il préfère parfois faire l'autruche

C'est beaucoup de chance d'observer une telle scène, mais ça vient aussi du temps passé à chercher. La semaine dernière, à peine installé en affût que le martin-pêcheur est venu se poser au-dessus de moi. Rebelote aujourd'hui! Même lieu, même heure ou presque. Je m'installe et j'y pense, évidemment. Et je l'entends, assez vite, en amont, d'un côté du ruisseau, puis de l'autre, et je ne le vois pas... Il fait ensuite un passage, mais se retourne après m'avoir passé. Je l'entends toujours. Et hop! le voilà! Posé sur la branche au-dessus! Encore plus proche, et sans branche cette fois entre lui et moi. Mais trop proche... le moindre mouvement risque de le faire décamper. J'en esquisse un, il tourne la tête, pas vers moi, mais je vois bien qu'il a entendu quelque chose. J'arrête tout et je me contente de l'observer. Il plonge bientôt, à mes pieds pour ainsi dire, et au lieu d'aller se percher en face, il va un peu plus loin, changeant d'avis au dernier moment, et file ensuite vers l'aval. 

Bonne pêche

Un peu frustré mais très content quand même de ces belles observations. Je décide d'abandonner l'affût pour tenter une approche du cincle plongeur qui stationne un peu plus bas. J'en ai vu 3 passer, mais il en reste un relativement proche, alors je tente. Ce qui facilite la chose est que l'oiseau n'a pas la vue d'une buse! J'arrive donc à le voir sans qu'il ne me voie. Et puis il a la manie de plonger dans l'eau, ce qui permet, à chaque plongée, de se rapprocher d'arbre en arbre. 

De longues minutes de toilettage

Au final, j'arrive à m'installer sur la berge, à peine cacher par les herbes, et à le photographier et surtout à l'observer de longues minutes. Malheureusement, la lumière a disparu et n'aidera pas à faire de belles photos, mais peu importe. 

Et voilà

Enfin, j'évite les heurts, quand deux gros chiens se pointent. Seuls. Ils me scrutent, je leur fait comprendre qu'ils ne m'intéressent pas ; et ils s'en vont. 40000 chiens divagants dans le pays, largement capables d'attaquer des troupeaux par exemple, mais on nous bassine avec 500 loups. Et puis il n'y a pas que les troupeaux ; les chiens peuvent aussi s'en prendre aux promeneurs.

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