Afficher On pense avec les pieds sur une carte plus grande

jeudi 20 février 2020

Chez les gypas

N'ayant pas encore rendu visite aux gypaètes en février, je m'y atèle. Personne en arrivant le matin, mais je vais voir les bouquetins. Nombreux, mais assez disséminés, en tout cas en pleine tranquillité en cette période. Ils sont au sommet de leur fainéantise. 

Bouquetin fou furieux
Petite Tortue

Les papillons sont de sortie, je compte au moins 4 Petites Tortues. Le Soleil tapant sur les pentes empierrées, je surveille l'éventuelle sortie d'un serpent mais il n'y a que du lézard. Au détour du sentier, et dans un vacarme assez peu respectueux de la faune sauvage en place, un sanglier se pointe. Il est magnifique, apparaissant en léger surplomb se détachant dans la lumière de la végétation. S'il marque un arrêt en voyant du bipède, il ne me laisse pas le temps de le prendre en photo, et prend la tangente entre pierres et buissons. L'occasion d'une photo parfaitement ratée. 

Vainqueur du chat perché
Superbe photo de sanglier

Je monte un peu, une fois les bouquetins écartés de mon chemin, et après n'avoir pas pu repérer de tichodrome dans la falaise. Pas grand chose ne se passe, les plus forcenés des bouquetins se levant pour se coucher dans l'autre sens. En l'air, il y a bien un Faucon crécerelle qui expulse vigoureusement une Buse variable qui n'est pas la bienvenue. 

Champion olympique de la sieste
Le Crécerelle boute la buse hors de son territoire

Une autre Buse, plus tard, avec une rémige blanche... Et au moment de partir, alors que je prends mon temps car c'est toujours à ce moment-là qu'il se passe quelque chose, un Gypa apparaît! Quelques minutes, assez haut, mais c'est toujours ça. Un adulte en plus... Il semble que les locaux soient persuadés qu'il niche ici. M'enfin, sans preuve. 

Buse variable avec rémige blanche
Gypaète adulte

Après son passage, je m'en vais. Et, au moment où je démarre, je vois une immense ombre dans la falaise. Un gypa, mais un jeune cette fois. Sur photo, il semble qu'il s'appelle Simay, né en 2018. Aussitôt après, un duo d'Aigles royaux arrive. Un mâle adulte et une femelle subadulte, mais s'ils cerclent ensemble très longtemps, ça ressemble plus à une simili-parade qu'une vraie parade ?

Gypaète né en 2018, Simay de son prénom
Aigles royaux

Le Crécerelle a essayé de les bouter hors de sa Crécerellie également, mais il a abandonné assez vite. En rentrant à la maison, un petit coup d’œil au Busard Saint-Martin.

Bruant jaune
Busard Saint-Martin : difficile de faire plus rasant

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire