Parfois, on est là trop tôt. Aujourd'hui, le beau temps est annoncé pour une balade dans le Beaufortain, mais les vallées doivent se décharger des brumes, qu'elles envoient par vaux et surtout par monts, à flanc de montagne. Si bien que nous voilà délaissés par le Soleil dès le départ ou presque aux alentours de 9h, au Fort de la Platte.
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| Petite percée |
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| Lac Esola |
C'est dommage, déjà parce qu'il fait froid, et aussi parce que ça rend les paysages un peu tristes, on perd les couleurs on perd les sommets. Et en même temps, ce temps justement nous permet d'être impressionnés par les faucons crécerelles et surtout les vautours fauves, lesquels ont passé la nuit sur les petites buttes par ici et sont tout autant enquiquinés par ces brumes qui leur posent mille problèmes pour s'envoler. S'envoler n'était donc pas du tout leur intention pour le moment, mais ils nous repèrent bien avant que nous ne les repérions eux, et ils décampent.
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| Lac Riondet |
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| Bouquetin |
L'invraisemblable envergure et surtout le bruit qu'ils font en battant des ailes à quelques mètres de nous, dans ces brumes, valait le détour.
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| Faucon crécerelle |
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| Vautour fauve |
Niveau balade, nous atteignons les lacs les uns après les autres, mais sans trop nous y attarder et nous descendons illico presto vers le Lac Esola dans l'espoir d'un rayon de soleil pour le pique-nique. Nous prenons juste le temps au lac noir, le dernier des cinq, d'observer durant le temps qui nous est imparti par les éléments, les crêtes et pierriers : on entend des bouquetins, on n'en voit qu'un, bien loin là haut.
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| Lac Verdet et Lac Cornu |
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| Mont Pourri |
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| Rends-moi ma botte de foin |
Après le repas, le Soleil dissipe enfin et définitivement les brumes, il fait meilleur, on voit le Mont Pourri, la Grande Sassière, la Pointe de la Terrasse, etc. C'est plus agréable. Sur le retour, une carcasse de brebis, nettoyée par les vautours, et maintenant par les asticots. Un peu frustrant de se dire qu'aucun gypa n'est venu tournoyer là...
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| Rouge-queue noir |
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| Et sur le même perchoir : une grive? |
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