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lundi 2 septembre 2019

La Pyrénéenne dans le Cantal

Après la Pyrénéenne, notre randonnée annuelle de la fin du mois d'août, dans les Alpes l'an dernier, nous continuons d'élargir les Pyrénées, au Cantal cette fois-ci.

Fin de journée au Col du Pertus

Au réveil : les crêtes à parcourir jusqu'au Puy Mary

Le volcan cantalien offre sur carte beaucoup de possibilités. Le plus grand stratovolcan d'Europe qu'il parait. Mais personne ne l'a vu en éruption depuis 2 millions d'années, à part peut-être Eric Woerth quand il l'a gravi sur les pointes avant, le volcan s'était justement réveillé et cela rajoutait si besoin était à l'exploit du Monsieur.

Au-dessus de Mandailles
Vers les crêtes
Au Piquet

Enfin, nous voilà pour un bivouac au Col du Pertus, au-dessus de Mandailles, le vendredi soir. Belle vue panoramique sur les crêtes à parcourir le lendemain, dont je profite avant que le soleil ne se couche et que l'équipée bordelaise n'arrive. Les chouettes hulottes se régalent dans ces forêts et la faible pollution lumineuse permet d'observer beaucoup d'étoiles dont quelques filantes.

Du Puy Chavaroche, vue le Puy Mary et Peyre Arse
Fin d'été : les myrtilles commencent à rougir

Le lendemain matin, tout le monde est d'attaque, ayant plus ou moins dormi, et nous descendons à Mandailles pour le départ. Une belle journée s'annonce. Nous faisons donc la partie la plus panoramique pour aujourd'hui, puisque le lendemain est plus incertain niveau météo. Nous rejoignons donc, au plus court, la crête en direction du Piquet. Un petit 600m direct de dénivelé pour commencer. 

Vautour fauve devant le Puy Mary

Après quoi, le parcours de crête sera plus tranquille, même si ça monte et descend presque continuellement. Après le Puy de Chavaroche, les faucons crécerelles se font remarquer parmi les hirondelles ; puis une marmotte lance un cri annonçant un danger aérien : les vautours fauve sont là et commencent à tournoyer. 

Et encore, il n'y a pas d'escalator
Crêtes parcourues

Pique-nique ponctué de quelques framboises parfaites et d'un rafraîchissement au col du Puy Mary, "grand site de France" et donc véritable usine à touristes. D'ailleurs, un chemin raide mais bétonné amène tout le monde au sommet en quelques minutes. De l'autre côté du sommet, tout redevient vite plus "sauvage" même si la fréquentation reste importante et entraîne une forte érosion contre laquelle il faut lutter comme on peut. 

Vers la Brèche de Roland
Regard arrière sur le Puy Mary

Le parcours passe par la Brèche de Roland, encore une... Chacun sa passion, mais le Roland lui, il venait un peu partout, foutait un coup d'épée dans la montagne du coin, et repartait... Et pourquoi pas après tout? En tout cas, ça offre un petit passage un peu plus technique et vertigineux, pour l'Auvergne... 

Brèche de Roland
Vers Peyre Arse

Puis, c'est une belle traversée sous Peyre Arse notamment qui nous ramène au-dessus du Font de Cère où nous allons dormir. En chemin, un milan royal se laisse admirer en jouant avec les vents ; et un hélico de la gendarmerie vient secourir un randonneur, affolant les chevaux qui nous foncent dessus. 

Puy Mary
Milan Royal

Le dimanche matin, après la truffade du soir, le temps est devenu plus maussade, avec un peu de pluie même, mais heureusement pas grand chose. Nous remontons sur la crête et, puisqu'on n'y voit rien, descendons tranquillement vers Mandailles en passant par la cascade du Luc, à sec. Pas mal de champignons en forêt, et même un groupe de cerfs et biches qui se cache à la lisière. 

Puy de l'Usclade dans la brume du dimanche

Nous rentrons donc à Mandailles plus tôt que prévu, où une truffade nous attend donc, en récompense des 29km et 1600m de dénivelé de ces deux jours.


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