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lundi 20 juin 2016

Soufflés du Ventoux

Fuie la pluie! descente Plein Soleil... Au Ventoux.

Au sommet

Je suis malade, complètement malade, et le réveil est difficile. Départ tout de même un peu avant 8h, par un bien agréable sentier forestier, et le Soleil au rendez-vous annoncé par Météo-France. De beaux hêtres du XIXe siècle sont là, quasiment exposés, comme des "reliques" d'une forêt dévastée et en cours de restauration. 


Pas la restauration à la con, non! (vous vous souvenez de celle-là?) la Restauration! enfin pas celle-là non plus... mais la restauration qui prend 200 ans. D'abord planter des pins, à crochets, qui prennent de la hauteur, puis, dessous, des sapins et des hêtres, et laisser les troncs morts des pins pour les pics. C'est pas con. Presque naturel. Et à la fin, nous aurons une belle hêtraie-sapinière, propice à toutes sortes de diableries, dont les sabots de Vénus tiens?


Bon, bref... nous montons. C'est facile, c'est agréable, les longs lacets sont bien tracés. On s'extirpe alors de la forêt pour toucher la caillasse, en bordure de la combe de Fonfiole. Ah? toponymie? 

Combe de Fonfiole

Le terrain est propice aux chamois. C'est la période où les cabris viennent de naître dans les forêts. Avec un peu de chance... Et justement, deux dames nous précédant se trompent de chemin, se retournent et me demande si je connais le chemin. L'une d'elle croit avoir vu un chamois plus loin. J'emprunte donc la vire, et ce n'est pas un chamois mais une petite troupe qu'il y a là, avec les cabris, tout mignons... 

C'est l'époque des cabris!

Après les avoir quelques minutes observés, nous reprenons la montée dans la caillasse, en contemplant la course folle des nuages, comme attirés à toute allure par le sommet du Ventoux, qui les expulse ensuite vers la Méditerranée. Ça transite!

Pavot du Groenland

Ibéris nain
Nous atteignons la route. Une route? je ne t'avais pas dit qu'on pouvait y aller en voiture? Comme c'est dommage... Et après la route, bientôt le sommet. Le Mont n'a certes pas usurpé son nom. Un vent intolérable sévit. Jamais vu ça. C'est absolument intenable. Quelques coups d’œil vers les Écrins qu'on aperçoit, le Queyras qu'on devine, le Mercantour plus visible, et le sud, dégagé car les nuages n'y sont pas expulsés mais désintégrés ; et, nous foutons le camp le plus vite possible.

les crêtes...

Tant pis pour les crêtes!... descente pour vite se mettre à l'abri, et nous pique-niquerons finalement, à moitié abrités, juste au-dessus des chamois. 


Fin de descente tranquille, une petite sieste obligatoire dans l'herbe, et le retour au parking, sans rater quelques pieds de bolets des pins, sortis avec les pluies de ces jour-ci. 

Vue au sud

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