Les lacs Morétan

Ces lacs étaient l'objectif d'un bivouac, avorté, la semaine dernière. J'y retourne donc aujourd'hui, mais par le versant Grésivaudan, plus direct. Après un départ matinal du Gleyzin (1200m), c'est la montée forestière jusqu'à l'aup Bernard dont le chalet est à 1600m. Les vaches l'occupent. 

Lacs Morétan - lac supérieur

Au départ du Gleizin

Je ne traîne pas et prend la traversée vers le chalet de Vay qui pointe lui à 2013m. Traversée qui va s'avérer pour le moins pénible, sur un sentier étroit et surtout bien envahi par la végétation : ce sont des litres de rosée que je récolte sur la jambe gauche et qu'il faudra essorer au risque de créer un nouveau torrent, une fois arrivé au chalet. 

Les lacs Morétan

Mis à part ça, je déloge malheureusement deux tétras-lyres qui se pensaient à l'abri au fond de talwegs. A moins que ce ne soit le même qui, s'étant enfui une première fois, n'est allé que quelques talwegs plus loin pour pouvoir dire qu'il a été dérangé toute la matinée par le bipède. En dehors de l'emplumé, personne d'autre. 

Le Grand Morétan

Sentinelle

Arrivé dans le vallon du Vay, les chamois comme à leur habitude se montrent sur les crêtes de chacun des deux versants, pour surveiller ce qui se passe. Je remonte droit dans les blocs jusqu'au col du Vay. Derrière, la vue sur la Chartreuse est bien dégagée. 

Vue sur la Chartreuse

Col du Vay

Du col, et même si j'arrive un peu tard avec le soleil déjà droit dans les yeux, il n'y a plus qu'à observer. Un partie des lacs Morétan sont nichés là, dont le lac supérieur le plus bleu le plus beau. Je grimpe au nord voir la combe de Périoule. Et je vais pique-niquer au bord de l'eau du lac supérieur. 

Lac supérieur, tellement bleu

Beaucoup de tritons dans les lacs annexes

Le grand bleu de l'eau donne l'envie d'y plonger ; moins, toutefois, que la température de l'eau ne donne l'envie d'en sortir immédiatement le pied. C'était un coup à en sortir tout bleu, dommage.

Ail des cerfs

Alors, je me contente de remonter le col du Vay, et de le descendre de l'autre côté jusqu'au chalet où je fais une petite pause. Une marmotte semble apprécier les lieux. Un peu plus loin, un vautour fauve prend l'ascenseur thermique devant moi. 

Dans l'ascenseur

Marmotte

Et puis, comme souvent en Belledonne, le massif commence à être pris par les nuages, alors je descends sous la ligne de flottaison de ceux-ci, et je dévale jusqu'au Gleyzin. Reste à étudier différents col indiqués sur la carte mais non balisés, pour voir quelle belle boucle faire dans le coin...