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mardi 20 décembre 2016

La lumière dans les yeux au Colombier

Le Colombier depuis le col des prés
C'est la lumière dans les yeux qui compte. Il l'a dit. Faut que ça brille. Alors je fais de mon mieux, en tentant d'échapper aux yeux qui piquent. La semaine dernière, au plan de la Limace, le Colombier avait fière allure. C'était pas le seul, mais la vie est injuste. Alors c'est tombé sur lui. Des 14 « 2000 » baujus, ce sera le 4e à mon menu, après Pécloz, Armènaz et Chaurionde. Je rappelle que l'Arcalod mène toujours 2 à 0.


La combe du cheval au départ
Je vais partir après déjeuner, dans l'idée de prendre la lumière du Soleil couchant dans les yeux. Ne m'intéressent pas tant que ça, les topos orientaux et je décide de partir d'Aillon-le-Vieux, pour remonter la toute belle (par son nom) Combe du Cheval. Elle est toute belle sur le terrain également.

Montée en forêt

On la gagne par un bon sentier qui passe d'une croupe l'autre par l'entremise de quelques petites traversées. Même dans la forêt, il est bon. En fait, j'ai même chaud. Évidemment ! Belle lurette que je n'étais pas parti seul. Pas entraîné pour un sou, pas dans la forme du siècle non plus ces derniers jours, je n'hésite toutefois pas à partir à fond pour accélérer continuellement. Me voilà donc tout transpirant et devant même m'asseoir pour reprendre mes esprits. Toujours aussi malin le gusse. Bon. Je reprends plus tranquillement, avec quelques difficultés (c'est en tout cas ce que j'imagine à chaque fois que je vais moins vite), mais je finis par atteindre le col, en une heure pile. 800m+/h ! Ce bête chiffre m'aide à me raisonner.

Première vue sur le sommet

Sur l'arête
Bon. Il est là le Colombier, imposant, formant un bien joli cirque au fond duquel un minuscule lac est gelé. Le cirque est enneigé, ce qui m'oblige à renoncer à la boucle pour la descente. Tant pis ! Après une bonne pause thé, je gagne le Col du Colombier et me lance illico dans l'ascension trop tentante. C'est raide ! même par cette arête... Un peu de neige gelée demande de la prudence mais tout passe bien.

Bientôt le sommet

Mont Pourri
Et hop ! La croix et le panorama qui va avec. Du Jura au Mont Aiguille, en passant par la Chartreuse ou par Belledonne. Les Aiguilles d'Arves, la Grande Casse, le Mont Pourri, etc. dépassent tout. Le Léman est noyé dans les brumes. Ayant à attendre le coucher du Soleil, j'ai le temps de faire plusieurs tours...

Lac d'Annecy et Lac Léman  sous la brume
Plan de la Limace de la semaine dernière
Grésivaudan embrumé
Les Aiguilles d'Arves

Vers 16h30 enfin, les lumières se réchauffent en même temps que l'air se rafraîchit. Je profite du spectacle, il y a bien longtemps que tout le monde est déjà redescendu. J'attends moi la descente du Soleil pour entamer la mienne.

L'Arclusaz devant la Lauzière

Ça réchauffe
Fin de journée sur la Chartreuse

De retour au Col et prêt à replonger dans la Combe du Cheval et en forêt, il faut sortir la frontale. Je m'éclate bien, la lumière entre les yeux, à dévaler ce sentier bien tracé mais parfois bien difficile à repérer sous les feuilles mortes et dans la nuit noire. Je marque quelques arrêts, histoire d'entendre les pas des quadrupèdes alentours qui restent évidemment hors de mon champ de lumière. Ils n'ont pas de lumière dans les yeux ces gens-là, j'espère au moins qu'ils ont un bon compte en banque.

Descente(s)

Clair de Lune avant de plonger dans la nuit noire forestière

Me revoilà presque à Aillon. La chouette ! La chouette hulule ! Fin de journée.

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