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dimanche 17 avril 2016

Le Grand Colombier tête et pied

Il parait que le Grand Colombier se couvre au printemps de crocus et jonquilles. Je n'y étais encore jamais allé vérifier. Il y a certainement autant de jonquilles sur ce massif que d'étoiles dans le ciel ou de comptes offshore. C'est impressionnant. Jamais vu de tels parterres! 

Myriades de jonquilles

En montant au Col, Lac du Bourget, Rhône, Culoz
Depuis Culoz, la montée au col, annoncé fermé, curieusement, par Bison futé, est magnifique, notamment la première partie et ses virages successifs. Des orchidées sur les talus, au pied du Colombier. D'autres fleurs, plus haut. Pas de bison, pas de lynx non plus, bien caché évidemment. Puis la forêt, et les nuages... L'arrivée sur le plateau se fait dans une ambiance assez hostile. Autant il faisait beau et bon au pied, autant à la tête, c'est froid et violent, vent oblige. 

Crocus par milliers

Hostilités au sommet

Peu de lumière, donc, pour profiter des tapis de crocus, des mauves, des blancs, moins mais des blancs tout de même. Et le jaune des jonquilles. Plus tard dans la saison, narcisses puis tulipes sauvages sont annoncées... Je vais à la Croix, puis au sommet, passant les quelques dernières traces de neige.

Pseudo-narcisse

Depuis l'arête, j'observe les contreforts ouest du Colombier. La forêt laisse place aux prairies jaunies par les jonquilles. Un chamois est en plein repas. Il est interdit de manger ou d'arracher ces fleurs, mais il s'en fout! 

Autochtone

Crocus blancs

Je descends l'arête sur quelques centaines de mètres, tombant ici sur de jolies scilles, là sur de superbes nivéoles... A défaut de lumière, un peu de couleurs... Et puis je remonte en contrebas de la route, en piétinant le moins possible de crocus.

Scilles
Nivéole

Je redescends le Col, et ne m'arrête pas en si bon chemin. Opération martin-pêcheur/castor au marais de Lavours. Je les y rate systématiquement. C'est ainsi qu'Allah est grand.

Arrivée vers 16h à Aignoz. Je prends le sentier sur pilotis. Personne, pour le moment. Tant mieux! Plouf! Un joli bruit d'eau, alors que j'arrive à un petit pont : une couleuvre qui dorait au soleil s'est jetée à l'eau en m'entendant arriver. Si les couleuvres ont des oreilles!? en tout cas, elles sentent les vibrations du pont. La voilà qui serpente dans l'eau, et se pose dans les herbes. Magnifique. Elle repart, dans l'eau, se réfugier sous le pont. 

Couleuvre

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Et voici un groupe de promeneurs, forts bruyants. Pas la peine d'espérer voir qui que ce soit avant quelques minutes. Ce laps de temps écoulé, je reprends et croise un papillon qui papillonne, et une grenouille agile, je crois. Il est bien trop tôt dans la saison pour épipactis et autres orchidées. 

Grenouille verte

Après le sentier-pilotis, je remonte le Séran, rive gauche. Pas de martin-pêcheur, toujours des traces de présence de castor... Et dans un étang... deux castors qui nagent? non! des ragondins. Bon. Des cygnes, des hérons, et un milan noir qui survole le tout avant de venir se poser sur la cime d'un arbre.

Ragondin
Décollage

Milan noir
Retour ensuite à Aignoz par le GR, rive droite du Séran. Désertée. Alors je refais le tour, avant la tombée de la nuit, sur le sentier-pilotis et jusqu'à l'étang. Les ragondins sont toujours là, mais pas leurs amis à queue plate. Une autre fois... Je prends un peu d'ail des ours et je rentre.

Champs d'ail des ours

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