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mercredi 1 mai 2013

Aide-toi et le ciel t'aidera - Crêt des Fayes

travailleuse à l'air abruti, à cause du travail

Un bien sale temps règne encore en cette fête des travailleurs, et non pas du Travail comme je l'ai stupidement écrit hier. Encore un peu, et je prenais ma carte à l'UMP. Des travailleurs ! pas du Travail. Guy Debord, défends-moi : ne travaillez jamais ! 




Toujours est-il que la journée s'annonce bien morne, une fois de plus. Je me décide à aller braver ce mauvais temps quand même. Une pluie battante m'accompagne de Lyon jusqu'à Duerne. Et alors ? Elle m'accompagne d'ailleurs jusqu'à la cote 721m dont parle l'excellent topo









Second cri
Là, deux cris annoncent la récompense - celui d'un arbre qui saigne d'abord, celui d'un rapace de bon augure ensuite. D'un instant l'autre : la pluie est chassée remplacée par les rayons du Soleil. Et la petite promenade n'en sera que plus agréable. 

Premier cri : l'arbre qui saigne





Et au fait, pourquoi saigne-t-il ?
































Entre champs et chemins, les haies gagnent des feuilles, les fleurs colonisent à grande vitesse (les Jules Ferry des fleurs prétendant que c'est au nom du bien des races inférieures). 

Timides genêts, et compères & comparses

Chercher le sommet du Crêt des Fayes (876m) est assez amusant, entre fougères et rochers... on finit par repérer un imposant tumulus. Personne n'ayant encore pensé à couper ces arbres pour en faire des bâtonnets pour les glaces, le marcheur est privé de vue depuis ce culmen. Qu'à cela ne tienne, de toute façon, les Alpes sont dans les nuages. 

Alignement : folles prairies de l’insouciance, plans d'eau, Duerne, St Martin en Haut, Signal St André


De l'autre côté en revanche, on aperçoit de temps à autre le Forez, encore enneigé... Il s'agirait quand même de fondre un jour, non ?

au-dessus des cumulus au fond : la neige dans le Forez

Je gagne ensuite, en croisant - incroyable ! mais vrai - un trio de marcheurs, le Thue des Sarrasins qui permet de voir l'Aqueduc romain de la Brévenne. Alors là, moi qui aime l'étymologie, je ne vais passer à côté des commentaires consécutifs au cité-topo. Au final, il semblerait donc que les "thus" sont des trous (en patois local) et que les Sarrasins y planquaient lors de leur retraite, à moins que Sarrasins ne soit une déformation de Césarin en cela que ce qui était romain était attribué à César. Allez savoir...

Et puis, c'est le retour sur Duerne, après quelques 13 km et environ 500m+, qui m'auront aussi valus de rencontrer, outre les inévitables engins motorisés - le Bruit et l'Odeur !... - quelques animaux rigolos.

Course sans dopage

Qu'est-ce donc que ce galimatias ? un Meloe (famille des méloïdés, coléoptère dont la larve vole, pas l'imago)
Qui va là ?





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