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dimanche 21 mai 2017

La Dent d'Arclusaz

Après un rapide intermède, me revoici à la montagne. J'ai envie d'aller faire l'Arclusaz. C'est l'occasion de la tester, avec son final qui fait débat (câblages, difficulté) : y retourner accompagné ou pas ?

Faut monter là-haut
Vers les falaises

Trolles en fleurs
14h15 au col du Frêne, après avoir survécu à la Brocante à St-Pierre-d'Albigny. Ouf ! Allez là ! Vamos ! Come on ! Il fait chaud. Chapeau et prairies fleuries : l'hiver est définitivement derrière. Je ne sais pas depuis combien de temps je n'ai pas fait un tel dénivelé, je vais pouvoir tester la forme aussi.

Grand Déneigement en cours

Anémone pulsatille

Indication : Col du Potaz 1h50. Je souffre un peu, mais mets 40 minutes. Et puis, après une pause restauratrice au col, je me rends compte que ça m'a bien mis en jambes. J'avale le reste sur le sentier grimpant les 700m+ restant comme sur un escalator. Je m'offre un petit goûter avant l'heure à Pierre Besse. Ne reste plus que le couloir et la crête versant Est vers le sommet. Je suis juste en-dessous pour le moment, au pied des falaises qui font tant penser à la Chartreuse. Une armada impressionnante de parapentistes flirte avec les falaises.



De la Brèche : Pécloz, Armène, Mont Blanc

Je reprends tranquillement, passant le couloir et arrivant à la brèche d'où le Mont-Blanc émerge, par-delà Pécloz (qu'il fait raide, d'ici!) et Armènaz. Je pose les bâtons et direction le sommet. Je jette un œil, d'abord, dans le vallon en contrebas, et sur la sente qui descend (ce doit être la « directe »), vu comme ça, ça a l'air de le faire...



Merci à Flo/Cof pour le câblage. La chute est en effet interdite, et ce lapiaz incliné semble fait exprès pour nous faire tomber. Un dernier passage me paraît plus difficile que les autres, mais tout compte fait, c'est nickel. Voilà la croix haubanée caractéristique. 2h de marche et 15 minutes de pause pour atteindre le sommet.



Je fais bien entendu le tour d'horizon. Bauges magnifiques, Mont Blanc, Mont Pourri, Grande Casse, Lauzière, Aiguilles d'Arves et Ecrins, Belledonne, Vercors et ma petite Chartreuse qui fait toute plate d'ici il faut bien le dire.

Grande Casse
Des Aiguilles d'Arves à la Meije

Bon. Je pourrais m'attarder plus longtemps, il fait bon, mais les passages câblés à descendre me stressent un peu. Alors je plie bagage. Finalement, ça passe bien facilement, prudemment. Au-dessus de moi, le dernier randonneur descend aussi, mais plus haut sur la crête, dans la pente herbeuse, ça a l'air facile m'enfin bon...



Je reste un peu à la brèche, pour profiter de la vue encore un peu. Et je dévale le couloir, puis les longs et agréables lacets jusqu'au retour en forêt. Je m'arrête au stand et m'aperçoit qu'un autre a choisi le même endroit : ce sont les latrines du blaireau. Impossible de mettre la main sur le terrier. Et c'est bien dommage : j'aurais pu déterrer les blaireautins, et les empaler avec une branche d'arbre taillée, puisque je rappelle que c'est un petit jeu auquel on s'adonne un peu partout dans notre beau pays.



Sur ces considérations, je poursuis ma descente, et hop ! Au bercail ! Car nous sommes la France du terrier, qui se cache a peur pétrifiée, comme nous l'a expliqué notre bon Franz-Olivier Giesbert. Avec les blaireaux nous sommes, empalés potentiels par les Blaireaux Oligarchiques. Sic transit gloria mundi, amen.


Le Trélod au retour

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