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vendredi 10 août 2012

Lac du glacier d'Arsine (Ecrins)

Sur la route du Queyras (cf "Lac de l'Ascension" et "Lac Miroir"), je prends un arrêt dans le Massif des Écrins pour grimper au Col d'Arsine (2340m), et pousser jusqu'au Lac du Glacier d'Arsine (2463m).

Au programme : 21km et 1000m+. Le départ est pris au pont d'Arsine (1667m) non loin de Villar-d'Arêne, mais on peut gagner un bon quart d'heure en se garant au parking suivant. Pour atteindre ce point de départ, on monte du Bourg-d'Oisans à la Grave et on s'offre donc une vue sur la Meije, assurément un des plus beaux sommets alpins qui soit... 


Comme on le constate sur le profil de la course, ça grimpe d'un coup d'un seul, et on peut même dire que ça envoie grave ! ça réveille, quoi. On atteint alors les alpages, pas encore touchés par les rayons du Soleil vers 7h30, mais les marmottes pointent déjà le bout du nez, et parfois un peu plus...




Après le raidillon, on a droit à ça :
Montagne des Agneaux a gauche et la Roche Faurio (3730m) à droite encadrent la Chamoissière (son Pic à 3207m)

Derrière, Villar-d'Arêne se réveille... le sentier à droite va au Col du Lautaret
 

Ohhh
De part et d'autre du refuge de l'Alpe de Villar-d'Arêne (2077m), les alpages sont vraiment magnifiques, peuplés de marmottes qui s'en donnent à cœur-joie, donc, mais aussi de vaches (évidemment ! un alpage sans vache serait comme un Anglais sans chapeau... absurde) qui meuglent et paissent, et du Rif de la Planche, aux superbes méandres et qui rejoindra plus tard la Romanche qu'on remonte depuis le Bourg-d'Oisans d'ailleurs. Avant une nouvelle montée vers le Col d'Arsine, ce sont d'imposants rochers qui s'invitent et parsèment l'alpage. Selon toute vraisemblance, ils ont été catapultés ici lors d'une guerre féroce entre Français et Italiens, sans doute aux alentours des années 1960, d'après les sources. 

Le Rif de la Planche, merci à lui

Les vestiges d'une guerre, donc...



Les marmottes :



Bref, on atteint le col assez vite (il est annoncé en 2h d'en bas). Et là, c'est le royaume des corbeaux. Et des rochers, toujours. Si bien que ce n'est que d'un corbeau l'autre, d'un rocher l'autre... Ils jouent aux rochers musicaux, au "rocher coassant" peut-être, mais le nom du jeu n'a été confirmé par personne de sérieux : ni journaliste, ni porte-parole du parti socialiste.

Du col, la vue est belle vers la Montagne des Agneaux (3664m) et au premier plan une moraine, derrière laquelle est coincé le lac du Glacier d'Arsine. Eh bien ! en route
La moraine, et derrière...


C'est un très beau lac glaciaire, un double lac en fait... on peut s'avancer dans les rochers entre les deux, quasiment jusqu'au pied du Glacier d'Arsine où c'est un incessant ballet de pierres qui chutent, qui roulent, mais c'est si minéral ici qu'elles ne trouveront pas mousse à amasser, en effet. 
Le lac quand on arrive, avec le glacier au fond

L'autre partie du lac, qui scintille

Plus près du glacier...

Vue d'ensemble partielle

Il n'y a plus, alors, qu'à redescendre par le même itinéraire, et saluer la Montagne des Agneaux :
Bonjour...


Quelques fleurs du jour : 
Alors c'est qui que vous reconnaissez ?

2 commentaires:

  1. Nous y sommes allés au Lac d'Arsine de la Grave ?
    Tes photos me rappellent cette randonnée...

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