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dimanche 28 août 2016

Mont Valier - la pyrénéenne annuelle

La Pyrénéenne ! Désormais traditionnelle... J'en suis à ma troisième participation, sur 4, après Gavarnie, puis le Carlit. C'est loin les Pyrénées... La route fut longue et éprouvante, en pleine canicule, pour atteindre la Maison du Valier, loin loin après Mirepoix après Foix après Saint-Girons loin ! Enfin ça en valait la peine.


Vendredi 22h, je me gare. Mal aux jambes de la route, malade après un repas qui a du tourner avec la chaleur. Bon. Petit à petit je me sens mieux et m'endors, avant que les comparses n'arrivent vers minuit. Samedi 7h, ça va pas mal. Il fait beau, les vaches sont venues nous accueillir pour le petit-déjeuner. C'est parti !


Du monde, beaucoup de monde, véritable autoroute... On démarre tranquillement mais nous doublons groupes de randonneurs après groupes. Le chemin en forêt est bien agréable, parsemé de cascades ici et là, et en pente douce. Des « trous souffleurs » sont signalés mais ne soufflent pas beaucoup...


Arrive la cascade de Nierech, vraiment très belle en deux parties et coincée dans la faille juste avant une bien belle dalle. Le sentier la contourne en s'élevant, là, extrêmement rapidement. Au-delà, nous trouvons d'abord les framboises, puis le Soleil. Et les isards, dans le versant en face, qui gambadent.


Première pause à la Cabane 1859m. Nous sommes deux fois plus haut qu'au départ (930m). Mine de rien. Nous bifurquons vers l'étang rond. Sur le chemin, un isard, plus proche, s'éloigne. Le lac est splendide, bariolé quasi arlequin, et reflétant les sommets alentours. Un peu frais, mais pas tant que ça. Pique-nique.


Un petit mur à gravir pour gagner le refuge des Estagnous (2245m). Il commence à faire chaud ! Hop ! Hop ! Hop ! Raide... Juste avant le refuge, les étangs. Le premier surtout est très joli. Petit tour et on va poser les sacs au refuge.


Le Mont Valier est là, il en impose ! Il nous appelle il fait envie, avec le tout beau col Faustin puis la montée jusqu'au sommet... A nous ! Montée plus facile techniquement que je ne le pensais. Quelques passages câblés mais par temps sec, pas de problème. Au sommet, la vue est magnifique. Pas de Mont-Blanc, de Meije ou de Grande Casse, mais c'est beau...


La vue est également parfaite sur le parcours du lendemain. Les vautours nous survolent sans perdre espoir... Descente-express au refuge, quelques boissons, une douche chaude (express aussi), et le repas qui va bien : très bonne soupe à l'ail et plat au canard, juste interrompu pour aller admirer le coucher de soleil. Nuit en refuge, nickel.


Dimanche 7h. Petit-déj' rapide, on refait les sacs et c'est parti. Petit dénivelé pour commencer avec une bonne grimpette jusqu'au col, où la lumière matinale donne de bien belles couleurs sur les lapiaz locaux, totalement différents de ceux que je connais dans les Alpes. Au loin, la mer de nuages donne envie de plonger dedans et ça tombe bien, c'est ce qu'on va faire.


La descente du col est très bien balisée et cairnée, utile par temps de brouillard. Un passage en contournant le cirque pour descendre par la petite croupe permettrait de visiter les deux étangs en bas, mais rallonge un peu. On descend direct ! Je prends un peu hors sentier, et tombe sur une grenouille et sur un faisan, enfin un lagopède alpin.


Ravitaillement en framboises, parcours d'un superbe sentier-balcon avec vue sur la mer (de nuages), et on finit par plonger dedans, avant de pique-niquer au bord du torrent. Quelques minutes plus tard, la boucle est bouclée, petit verre à la Maison du Valier, et hop ! Retour dans les Alpes, en légèrement plus de temps qu'il n'en faut pour le dire.


Mont Valier 27-28 août 2016

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