Afficher On pense avec les pieds sur une carte plus grande

jeudi 3 mars 2016

Le mois de mars en mars, étonnant non?

Mois de mars amerrissage
Cette année, le mois de mars a eu lieu l'année dernière. C'est comme ça. En décembre, nous étions déjà en mars. Noël au Soleil, en observant les jonquilles sur le point d'éclore. Primo Vere. Le mois de mars a également eu lieu en janvier, et en février. Belle lurette qu'on peut compter fleurette. Les abeilles étaient déjà de sortie. 

Mouette rieuse
Mouette rieuse

Logiquement, en mars, nous n'aurions pas du avoir le mois de mars. Mais si! mars ça repart! Les giboulées s'en vont s'en viennent. Logique et naturel.

On ne dérange pas les cygnes!

Alors justement, envie d'une courte échappatoire dans la nature, cet après-midi. Opération martin-pêcheur!... dans les bras perdus du Rhône. De drôles d'oiseaux sont là, suspects. Je les laisse pour aller voir les vrais oiseaux, les cons! 

Et pas la peine de faire l'autruche...

Cormoran
Les premiers à se manifester sont les mouettes et/ou goélands, allez savoir! Deux d'entre eux ou elles viennent défier 2 cygnes. Et puis les cormorans font acte d'omniprésence, ainsi qu'un pauvre hère, un pauvre héron que je dérange, par quatre fois. Y a-t-il un con de héron qui va comprendre que s'enfuir dans la direction où se dirige la menace, ça ne mène à rien? Et puis voilà la tête de la menace! Enfin, ne nous énervons pas. 


Mésange charbonnière
Je fais le tour de l'île, et je reviens. Dans le fief du martin-pêcheur. Il est là! Flamboyant dans la lumière qui décline (une giboulée s'annonce). Magnifique juste sous mon nez. Il me voit venir et s'enfuit. Déluge! Tempête! Eau glacée verticale horizontale, tout fout le camp. Ah! ils font moins les malins les oiseaux là! C'qu'est embêtant dans les oiseaux c'est les becs!... 


Bernie - le pauvre canari par soulpatrol

Cormoran
Mais c'est le mois de mars, et la giboulée laisse place à l'éclaircie. Les oiseaux ne sont pas des stars de cinéma et attendent donc que la pluie cesse pour chanter et danser. Les revoilà. Et en particulier le martin-pêcheur, que j'ai attendu de longues minutes. Il va, vient, à droite, à gauche, repart, mais ne reviendra jamais aussi près qu'il ne l'était à mon arrivée. Tant pis... 

Le voilà!
La Flèche

Le temps de deux-trois giboulées et éclaircies, je prends la route, transi de froid, après un dernier regard sur les bras inondés joliment baignés d'une lumière vespérale. Quasiment un poème cet article.

Lônes

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire