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dimanche 10 décembre 2017

Une histoire de blaireaux

Bien peu de randos depuis le mois d'août... pas encore pour ce week-end, avec une météo apocalyptique. Je compense en allant chercher les animaux dans la forêt au-dessus de la maison.

Salut à toi ô grand mustélidé

C'est assez facile de les trouver, mais ça l'est moins de les observer de ses propres yeux. Ou alors furtivement. Y a du monde déjà croisé dans cette forêt. Là, un chevreuil qui descend à toutes enjambées légèrement en contrebas.  Des clochettes. Je comprends. Les meilleurs amis des amoureux de la nature sont à sa poursuite. Alors je cours jusqu'à la trace du chevreuil et essaye de mélanger avec la mienne pour perdre les toutous qui on en effet l'air un peu hébétés. Peut-être que ça a donné les quelques minutes nécessaires au chevreuil pour prendre la poudre d'escampette.


Mais aujourd'hui, le temps est encore plus mauvais. Je sors quand même, relever le piège photo placé en face d'un terrier. Je cherche toujours Renard! Par ce temps et à cette heure, pas âme qui vive dehors. Sauf les amoureux de la nature qui rentrent dans le coffre du 4x4 chien et fusil. Bon. Bredouille sur le piège photo. Mais ni clochette ni coups de feu. Les amoureux de la nature sont rentrés chez eux. C'est toujours ça.


Bredouille aussi la veille. Après avoir repéré un village de blaireaux, je tente un petit affût. Ce blaireau sort tard, et vient à bout de ma patience. C'est là où je me différencie des amoureux de la nature, qui eux auraient allumé un feu pour se réchauffer et faire sortir le blaireau de son terrier. Car c'est par amour que cet animal est zigouillé à tour de bras. 


C'était de toute façon stupide, il suffisait, pour voir des blaireaux, de faire un affût devant BFMTV. Ou mieux! d'organiser un anniversaire surprise de Bernard-Henri Lévy avec tous ses amis. Et paf! on mettait un cadenas, on apposait un écriteau "prison à vie", et c'était la révolution mondiale. 


En rentrant, la civilisation revient à moi sous la forme d'un clip de U2, une abomination sans nom sous drapeau yankee. Entre Jul et Booba. U2 et son bon faux conseil : watch more TV! Aucun doute, je préfère retourner dans la forêt avec les vrais blaireaux.

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