Parfois, les choses sont magnifiques. « Manuel Valls va
affronter Francis Lalanne, Dieudonné, et le mec qui lui a foutu une
gifle ». Qu'a-t-il fait (on sait) pour mériter ça ? Pauvre pauvre Manu.
Les vacances ! Enfin un peu de repos. Debout à 5h, col
du Granier à 6 pour le lever du Soleil, derrière le rideau nuageux : sans
Soleil, donc, mais avec moult couleurs. Les couleurs appartiennent à ceux qui
se lèvent tôt. D'ailleurs, bientôt finie la lumière !
Mont Outheran au petit matin |
En chemin, un lièvre me saute entre les roues, et deux
chevreuils remontent à toutes enjambées. Plus tard dans la journée, ce sera un
chevreuil encore, et un renard. Ça gambade ! Ce faisant me voici au Désert
d'Entremont à 6h15.
Au pied du mur |
La semaine dernière, la brume nous avait vaincu vers
l'Outheran. Frustrant. Et puis, il fallait que je teste le Pas du Cuert. Alors
me revoilà. Direction cette fois le col du Grapillon, rapidement atteint depuis
les Bruyères, en traversant une bien jolie clairière.
De là, on voit le Mur, les falaises Sud du Mont Outheran,
dont on atteint le pied très vite. Bon. Il va falloir passer. D'en bas, ça
paraît improbable. J'ai lu j'ai vu que le sangle et la petite escalade passent
trop vite. Alors je prends tout mon temps. J'observe je contemple. La
Chartreuse est bien verte, mais le voile nuageux gâche légèrement le spectacle.
Un écureuil se manifeste bruyamment et plonge se cacher.
Le sangle est très bien tracé, toujours assez large, mais la
chute y est interdite et le vertige en rendrait le parcours impossible.
Ingénieusement, il contourne les obstacles. Et puis, il faut sortir les mains
des poches pour escalader la suite. De très bonnes prises, c'est facile c'est
un régal, mais là encore, il ne faut pas tomber...
Et trop vite, on débouche sur le plateau. A peine 1h depuis
le parking. Le sommet, parcouru par les chamois et les merles à plastron,
semble un lieu idéal pour un petit bivouac tranquille, tant que les moutons ne
sont pas là.
Petit-déjeuner à l'abri du vent et face au Granier que
j'envisageais de gravir dans l'après-midi. Mais le temps se gâte encore... Je
traverse le plateau bien tranquillement, espérant trouver quelque renard mais
non, rien.
Plateau qu'il serait bien imprudent de parcourir, s'il
restait de la neige. Les balisages sont très bas, et trouver ce chemin dans ce
lapiaz forestier serait presque impossible. Et hop ! Dans le gouffre.
Bon, je descends par le col du Mollard et retourne aux
Bruyères. Et pour le pique-nique, ce sera avec les sabots ! Coup de pied de l'âne!
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