Nous voilà partis pour la Croix du Nivolet, passage un peu
obligé... Bon. Il est midi, nous arrivons à Lovettaz, il fait très chaud, et la
piste montant dans la forêt est quelque peu rébarbative.
Alors, arrivés à « Carret », nous allons simplement
voir la grotte à Carret, drôle de personnage ayant été piqué d'une singulière
mouche lui instillant l'idée de créer un musée là-haut dans la grotte. Il a
certes trouvé quelques pièces préhistoriques mais enfin tout est tombé à l'eau.
Il reste cette curieuse maison dans la roche, avec une vue qui n'a d'égale que
l'humidité qui y règne.
Après une petite pause restauratrice, nous descendons à la
cascade de la Doriaz. Ah ! Bah oui... parce que l'idée d'aller à la Croix
est reportée sine die. Et c'est comme ça, et en latin.
On aime les cascades, mais celle-ci est vraiment belle.
Par-dessus le marché, on peut grimper jusqu'au « Trou de la Doriaz »,
trou (répétons) dans la falaise d'où sort et c'est assez magique la Doriaz.
Quel architecte aurait pu concevoir ça ? Bon.
Un passage câblé et périlleux permet de passer sous le trou
derrière la cascade. La chute serait fâcheuse et les randonneurs sont invités à
s'équiper d'un baudrier et de s'assurer. Le parcours est très ludique. Et,
rafraichissant.
Et puis voici venu le temps, qui se gâte, de redescendre.
Nous bouclons par un agréable sentier qui serpente le long de la Doriaz.
Justement, je surprends deux serpents, dont l'un décampe dans les pentes dès
qu'il me repère. L'autre, beaucoup plus petit (30 cm contre 60 cm), reste là,
stoïque. Je crois que Rimbaud aurait pu écrire un poème pour lui, dormeur du
val Doriaz. L'autre serpent devait vouloir en faire son repas ? Étrange,
étrange...
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