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Le Colombier depuis le col des prés |
C'est
la lumière dans les yeux qui compte. Il l'a dit. Faut que ça brille. Alors je
fais de mon mieux, en tentant d'échapper aux yeux qui piquent. La semaine
dernière, au plan de la Limace, le Colombier avait fière allure. C'était pas le
seul, mais la vie est injuste. Alors c'est tombé sur lui. Des
14
« 2000 » baujus, ce sera le 4e à mon menu, après Pécloz, Armènaz et
Chaurionde. Je rappelle que l'Arcalod mène toujours 2 à 0.
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La combe du cheval au départ |
Je
vais partir après déjeuner, dans l'idée de prendre la lumière du Soleil
couchant dans les yeux. Ne m'intéressent pas tant que ça, les topos orientaux
et je décide de partir d'
Aillon-le-Vieux, pour remonter la toute belle (par son
nom)
Combe du Cheval. Elle est toute belle sur le terrain également.
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Montée en forêt |
On la
gagne par un bon sentier qui passe d'une croupe l'autre par l'entremise de
quelques petites traversées. Même dans la forêt, il est bon. En fait, j'ai même
chaud. Évidemment ! Belle lurette que je n'étais pas parti seul. Pas
entraîné pour un sou, pas dans la forme du siècle non plus ces derniers jours,
je n'hésite toutefois pas à partir à fond pour accélérer continuellement. Me voilà
donc tout transpirant et devant même m'asseoir pour reprendre mes esprits.
Toujours aussi malin le gusse. Bon. Je reprends plus tranquillement, avec quelques
difficultés (c'est en tout cas ce que j'imagine à chaque fois que je vais moins
vite), mais je finis par atteindre le col, en une heure pile. 800m+/h ! Ce
bête chiffre m'aide à me raisonner.
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Première vue sur le sommet |
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Sur l'arête |
Bon.
Il est là
le Colombier, imposant, formant un bien joli cirque au fond duquel un
minuscule lac est gelé. Le cirque est enneigé, ce qui m'oblige à renoncer à la boucle
pour la descente. Tant pis ! Après une bonne pause thé, je gagne le Col du
Colombier et me lance illico dans l'ascension trop tentante. C'est raide !
même par cette arête... Un peu de neige gelée demande de la prudence mais tout
passe bien.
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Bientôt le sommet |
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Mont Pourri |
Et hop !
La croix et le panorama qui va avec.
Du Jura au Mont Aiguille, en passant par
la Chartreuse ou par Belledonne. Les Aiguilles d'Arves, la Grande Casse, le
Mont Pourri, etc. dépassent tout. Le Léman est noyé dans les brumes. Ayant à
attendre le coucher du Soleil, j'ai le temps de faire plusieurs tours...
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Lac d'Annecy et Lac Léman sous la brume |
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Plan de la Limace de la semaine dernière |
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Grésivaudan embrumé |
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Les Aiguilles d'Arves |
Vers
16h30 enfin, les lumières se réchauffent en même temps que l'air se rafraîchit.
Je profite du spectacle, il y a bien longtemps que tout le monde est déjà
redescendu. J'attends moi la descente du Soleil pour entamer la mienne.
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L'Arclusaz devant la Lauzière |
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Ça réchauffe |
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Fin de journée sur la Chartreuse |
De
retour au Col et prêt à replonger dans la
Combe du Cheval et en forêt, il faut
sortir la frontale. Je m'éclate bien,
la lumière entre les yeux, à dévaler ce
sentier bien tracé mais parfois bien difficile à repérer sous les feuilles
mortes et dans la nuit noire. Je marque quelques arrêts, histoire d'entendre
les pas des quadrupèdes alentours qui restent évidemment hors de mon champ de
lumière. Ils n'ont pas de lumière dans les yeux ces gens-là, j'espère au moins
qu'ils ont un bon compte en banque.
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Descente(s) |
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Clair de Lune avant de plonger dans la nuit noire forestière |
Me
revoilà presque à Aillon. La chouette ! La chouette hulule ! Fin de
journée.
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