On
s'éloigne un peu pour rendre visite au Beaufortain. De très beaux souvenirs
là-bas, notamment les 5 lacs... Et une envie de retourner vers la Pierra
Menta... Pour aujourd'hui, ce sont les lacs de la tempête qui feront
l'affaire.
Arrivée
peu avant 10h au barrage de Saint-Guérin, après avoir remonté les vertes
prairies autour de Beaufort, bien joli village. Le site en lui-même vaut
le détour. Le barrage est édifiant, et il reste quelques épilobes pour la
classique photo, avec le col de la Louze en fond, notre premier
objectif.
Le tour
du lac est un enchantement un méli-mélo de couleurs qui se reflètent dans
les eaux calmes. La passerelle « himalayenne » est amusante.
Et
voici donc la montée, bien tranquille, en direction du col de la Louze,
le long ou plutôt de part puis d'autre du Ruisseau de la Louze. Et en effet, le
terrain est schisteux, ça donne par endroits une sorte d'argile bien glissante.
Plus haut, terrain à cargneule.
Quelques
fleurs encore en ce premier jour de septembre. Dont une touffe d'edelweiss !
Et des gentianes que je ne connaissais pas.
Arrive
donc le col et son effet Venturi. Ça souffle ! alors que 10m à
gauche 10m à droite il n'y a rien. En montant, je devine un itinéraire vers la Pointe
de Riondet, qui appelle. Les crêtes ravinées qui la masquent sont superbes.
Et si de la Pointe, on peut rejoindre le col de la Grande Combe, c'est fabuleux
(ça a l'air d'être faisable).
Bon,
là-dessus, il s'agit quand même d'aller aux lacs de la tempête. Faudra
chercher l'origine de ce nom. Le premier se gagne rapidement, il est tout beau,
nous y pique-niquons. Pas mal de monde, beaucoup de monde même pour ce jour de
rentrée des classes.
Bref,
après le repas, au cours duquel un papillon a été sorti de l'eau et des
centaines de têtards remis à l'eau, nous faisons le tour du lac et allons
surplomber le deuxième. Mangé par les roseaux, il est très beau. Y descendre
permet de découvrir juste après le troisième, très mignon également.
Là,
nous nous posons au peu au-dessus du lac. Y a une petite bosse qui me titille,
je pars « 5 minutes » voir là-haut. Je n'y arriverai jamais. En
chemin, je tombe, presque littéralement, sur un mouton les 4 fers en l'air. Et
aucun des 6 vautours qui tournent sur ces lieux ne l'a encore
repéré !... Bon... Poursuivant, je tombe sur un lac, un lac double, qui
s'avère être le lac des Besaces. Il est superbe et donne envie de s'y
baigner.
J'en
fais le tour, et que vois-je ? Du quartz pas complètement poli. On
imagine la violence nécessaire pour polir un cristal, ou un homo sapiens. La
politesse n'est pas très anarchique. Bon. Ça me fait un peu grimper au-dessus
du lac.
Je
lève les yeux, et je constate être au pied d'un immense pierrier qui mène vers
un large col dans le chaînon de Comborsier. Les 5 minutes sont déjà
passées... mais c'est trop tentant. J'y cours. En chemin, de bien jolies
pierres parmi les gros blocs stables très agréables à remonter.
Je
m'approche du col, je m'attends à voir les glaciers de la Vanoise, les
Ecrins peut-être ? Bon, les nuages cachent en partie, mais pas mal pour la
Vanoise. Quelle belle ascension ! Reste à intégrer ça dans un parcours
plus ambitieux...
Je
descends aussi prudemment et rapidement que possible. 40 minutes de retard...
Aïe. Bon. La prochaine fois, je regarde la carte avant de partir complètement à
l'improviste.
Petit
à petit nous remontons vers le premier lac. Pieds dans l'eau ! Pas si
froide de que ça ! Allez baignade !... Que ça fait du bien.
Les eaux sont d'un bleu très foncé à cette heure-ci, et il n'y a plus personne,
si ce n'est un pêcheur qui plie bientôt bagages. Magique. Ne manque que la
tente pour dormir sur place.
Mais
là, nous descendons, dans le calme de la fin de journée où la montagne est
rendue à elle-même. Retour au barrage à 20h. Bien belle journée...
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