Le pluriel de hibou est une exception grammaticale, mais pas forcément naturaliste bien au contraire. C'est ainsi que retournant voir le Hibou moyen-duc, je le retrouve au même endroit mais affublé de deux compatriotes dormeurs au dortoir.
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La boule |
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Lui préfère faire sa toilette en dormant |
A noter qu'il m'a fallu une bonne demi-heure à tourner, discrètement, autour du pin pour me rendre compte qu'ils étaient trois. Ils ne choisissent pas de dormir dans des pins par hasard, mais évidemment parce qu'on ne les y voit pas. D'autant que, négligeant toute conception progressiste et civilisée de la mode, ces zèbres ont adopté un plumage cryptique dont l'écorce des pins est jalouse, car il ressemble plus à une écorce de pin qu'une écorce de pin ; plumage dont ils ne se sont pas séparés depuis des millénaires.
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Lui se réveille |
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Alors, c'est un au revoir |
Quand l'un des trois finit par ouvrir les yeux, je m'écarte et les laisse tranquille. A la suite de quoi, je parcours les berges de la rivière, constatant les traces d'activité nocturne du castor, multiples. Un troglodyte mignon prend la pose, il est magnifique, et je n'avais pas mon appareil sous la main. Je me rabats sur un moineau domestique émergeant des thuyas et un cincle plongeur qui semble s'arrêter net à l'écoute d'un concert de pinsons du nord. Les martins-pêcheurs passent trop furtivement.
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Cincle plongeur |
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Moineau domestique |
Je termine à l'étang, où la principale attraction est l'arrivée de deux bécassines des marais, se fondant elles aussi dans leur décor si bien que ce n'est qu'en rentrant que je repère la seconde, perdue de vue toute la matinée alors qu'elle était sous mes yeux. Un râle d'eau râle, puis traverse l'étang.
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Bécassine des marais |
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