Une petite balade facile... la route du Charmant Som est
ouverte depuis quelques semaines, je le sens bien.
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La rencontre de la journée |
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Verte Chartreuse |
Après quelques pas sur l'alpage, narcisses et jonquilles
nous accueillent. Accompagnées d'anémones, de pensées, de gentianes
printanières et acaules, de polygalas et globulaires, et de trolles qui
émergent. C'est bien agréable.
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Narcisse des poètes |
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Anémone pulsatille |
Sous le Charmant Som. Dans la montée, une marmotte arrache
les végétation, au mépris de tous les usages et de toute considération
écologique. C'est à se demander si elle sait qu'il y a un réchauffement
climatique. On pourrait la faire condamner devant un tribunal, pour mise en
danger des ours polaires.
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Jonquilles |
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Si ça peut te faire plaisir!... |
M'enfin nous la laissons tranquille. Inutile de monter au
sommet, la vue se bouche, sauf de temps à autres laissant apparaître par-ci
par-là quelques bouts de Belledonne. Alors, nous faisons une halte en
contrebas, soleil dans le dos.
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Apparition |
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Ils sont où les campagnols? |
Alors que nous allions prendre le chemin de l'aire de
pique-nique repérée, je repère du mouvement dans un buisson. Hermine !
Planquée... elle va ressortir... oui ! C'est bien elle. Gambade !...
Je profite du relief pour m'approcher un peu, elle viendra, à deux reprises, à
deux mètres, mais beaucoup trop furtivement. Elle disparaît... je me demande si
elle n'est pas passée de l'autre côté ? Si, justement, la voilà qui vole
d'un rocher l'autre là-bas. On en profite.
La voilà partie, nous rejoignons en contrebas un coin de
verdure tâché des jaunes jonquilles, pour le pique-nique. Les chocards nous
survolent. Mais à la fin du repas, que vois-je ? Hermine ! La même,
probablement ? Qui a suivi le même chemin que nous, et qui furette à la
recherche de son repas. Nous la suivons, l'hermine volante, elle court, saute,
vole, bondit et rebondit entre les jonquilles, sur et dans les rochers,
dessous, partout, dans un sens et dans l'autre.
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Cachée |
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Réapparue |
Au-delà d'un talweg, un couple pique-nique sur la crête
suivante. D'en bas, l'hermine volante ne les voit pas. Elle grimpe ni une ni
deux tous ces rochers et paf ! arrive sur le rocher où les bipèdes
déjeunent. Elle n'a pas pris le temps de dire « ouf », et en tout cas
nous ne l'avons pas entendue, qu'elle est repartie d'où elle est venue. A
portée de mains, elle était, et ils n'ont rien remarqué. Sacrée bestiole !
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La vivacité d'une hermine? |
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Joli sanglounet |
Nous, nous n'avons rien manqué de la scène. Fin du repas, et
on descend en rejoignant le petit sangle, déserté, même par les chamois, qui
seront restés bien discrets à par celui-là qui fait d'un névé son lit, et
ceux-ci qui broutent au loin. Trop tôt pour les tulipes. Mais une marmotte,
légèrement moins vive que l'hermine, nous salue. A la prochaine !
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Allez ciao! |
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