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De droite à gauche : Crêt de la Neige, Reculet, Crêt d'eau |
C'était un an plus tôt. J'avais le
Reculet comme objectif pour le lendemain, et j'aperçus impromptu un lynx sachant chasser. La force de l'habitude me mène en Jura en avril, mais chaque année en remontant un peu vers le nord. D'abord
le Crêt d'eau, puis
le Reculet donc, et pour cette fois le
Crêt de la Neige.
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Bah alors il est où le Lynx? |
Avant de gagner Lélex point de départ pour la randonnée du lendemain, je retourne sur le lieu du crime en souvenir de mon ami le lynx. Il n'y est pas! On s'était pourtant donné rendez-vous dans un an. Il n'est pas là. Il y aurait 1 lynx pour 100km² dans le Jura, voilà qui laisse des endroits pour se cacher. Tant mieux. Toujours être ailleurs.
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Nuit à Lélex - bonne étoile |
La nuit à Lélex (861m) donc, et un départ au petit matin un peu après 7h, il ne fait pas froid. Oubliés les gants bonnets et autres diableries indispensables la semaine dernière, ce sera même short et t-shirt en haut.
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Départ sous la Lune |
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Zone de quiétude pour assistés sauvages |
De la neige assez vite, vers 1200m, dans cette forêt nord-ouest. Montée très sombre et vite avalée. Un peu de lumière dès que la forêt s'éclaircie. Les traces contournent une "
zone de quiétude"
pour la faune sauvage. On sent qu'il y a des privilégiés. Une zone de quiétude! Et puis quoi encore? Je vous paye mon billet que personne n'a proposé 7h de travail obligatoire pour ces assistés-là. Ils ne sont certainement pas français! et en tout cas pas depuis 1000 ans! peut-être même...
horresco referens! ne sont-ils pas tous blancs. C'est trop horrible, et ils ont leurs petits quartiers aux frais du contribuable. Qui pis est, la faune sauvage est dangereuse. Comme
ce requin dont j'entends parler au retour et qui a croqué un surfeur. Bon. Le journaliste croit pertinent d'interroger la sœur de l'ami de la voisine du croqué qui semble vouloir mettre
les requins en prison. C'est du bon sens. J'attends le procès avec impatience et délectation.
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Enfin de la lumière |
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Forêt éclaircie |
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Vers le Grand Crêt |
Revenons à nos moutons. En sortant de la forêt dense et sombre, les premiers
crocus profitent de chaque espace laissé libre par la neige. Mais il est tôt, ils dorment encore, les crocus. On voit le
Grand Crêt (antécimes). En avant! Je ne comprends pas très bien le balisage (GR) alors qu'il est annoncé en GRP sur la carte IGN... Soit!
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Des trous à cette époque... mieux vaut qu'ils soient déjà ouverts |
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Le Léman |
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Canyon |
Arrivé "Sous le (grand) crêt" (1680m), c'est la brume qui est au rendez-vous. Je ne peux que deviner les Alpes au-delà du Léman tout blanc. Direction le Crêt de la Neige, mais indirectement parce que je tombe sur (et c'est mieux que tomber dans) le Canyon. J'en fais le tour pour aller au fond. Le silence y est d'or, seulement augmenté de chants d'oiseaux qui s'en donnent à cœur-joie.
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Révisionnisme altimétrique |
Je remonte, passe au vrai sommet 1720m puis gagne le faux sommet 1720m (en réalité 1718m). Toujours être ailleurs. Il est 9h45, mais il fait déjà presque chaud. Repos. Puis, je regagne le Grand Crêt (1702m) pour pique-niquer et faire une petite sieste au soleil.
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Retour au Grand Crêt |
Au réveil, la brume s'est quelque peu dissipée. Les Dents du midi sont belles. Le Mont Blanc aussi. C'est à peu près tout. C'est déjà pas mal. Et puis vient le temps de redescendre, en ski pour ainsi dire, par les Brillonnes. Quelques crocus se sont ouverts...
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Dents du Midi |
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Jet d'eau Genevois et Mont Blanc |
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Crocus qui s'ouvrent |
Quelqu'un ici pourra-t-il me dire quelles sont les raisons qui me poussent?
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