Nous avions prévu de passer quelques jours dans la Drôme, notamment pour y observer les vautours. Mais, la météo s'est révélée un peu incertaine, et nous optons pour une destination encore plus méridionale pour mettre toutes les chances de beau temps de notre côté.
Le point de chute choisi est Saint-Martin-de-Crau, d'où on peut gagner facilement aussi bien les Alpilles que la Camargue, et évidemment la plaine de la Crau. Trois milieux totalement différents les uns des autres et qui permettent donc d'observer des espèces elles aussi propres...
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Vautour percnoptère
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Aigle de Bonelli
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La Crau
Une steppe caillouteuse unique en France et où l'on trouve des espèces bien particulières qu'on ne trouve pas ou presque pas ailleurs. Le ganga cata, le faucon crécerellette, l'outarde canepetière, l'alouette calandre par exemple... Nous y passerons plusieurs moments. Le premier fut le plus magique, avec ce groupe de vautours fauve volant en compagnie de milans noirs et cigognes blanches ! Festival qui prend une autre ampleur quand on découvre parmi les festivaliers un vautour percnoptère... Et puis, un aigle botté...
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Cigogne blanche
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D'autres passages ont été un peu moins fructueux, mais ont permis quand même d'observer les pies-grièches à tête rousse et méridionales (très furtivement), des œdicnèmes criards, des huppes fasciées, circaètes Jean-le-Blanc, alouettes calandres et cochevis huppés, bruants proyers et tariers des prés, etc. On reviendra pour espérer observer le ganga ou l'outarde...
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Criquet égyptien, 15cm de long selon les manifestants, 6,5cm selon les scientifiques
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Les Alpilles
Deux journées passées dans ce petit massif très dépaysant. En dehors des passereaux méridionaux, on espérait là-bas y trouver l'aigle de Bonelli et le vautour percnoptère. C'est chose faite! Dans une journée extrêmement venteuse, le percno a fait un passage éclair, et le Bonelli une plus longue apparition mais dans une lumière aveuglante qui m'a longtemps laissé incertain sur son identité. Parmi les passereaux, la découverte du traquet oreillard et de la fauvette passerinette à noter ! Le monticole bleu est raté, mais ce n'est que partie remise... Côté papillon, le Citron de Provence et l'Aurore de Provence sont vraiment magnifiques.
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Fauvette pitchou
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Aurore de Provence
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Lin |
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Salsifis à feuilles de poireaux
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Ecaille fermière
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La Camargue
Direction le Salin de Giraud pour y affronter le vent et profiter malgré tout les observations de ce site exceptionnel. Plusieurs découvertes comme le goéland railleur, la sterne hansel, par exemple... Mais le vent a rendu les observations très difficiles et vaincu notre résistance. On a raté de belles espèces qu'on aurait pu trouver (éventuellement) en restant plus longtemps avec de meilleurs conditions comme la fauvette de Moltoni ou le hibou des marais...
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Goélands railleurs
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Sternes hansel
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Flamants roses
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Bécasseau minute
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Enfin, quelques orchidées, avec 3 espèces que je découvre aussi : sauf erreur l'Ophrys passionis, l'Ophrys provincialis, et l'Ophrys forestieri. Et l'orchis géant déjà connu mais avec notamment un bel hypochrome...
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Ophrys de Provence
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Orchis géant
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Voilà un séjour qui ressource ! et qui ne demande qu'à être répété...